• Ça y est ! Lody a connu son grand départ...

    C'est quand il manque qu'on s'aperçoit de la place qu'il prenait... Sacré petit Loulou !

    Il s'est incroyablement vite adapté, et s'est tout de suite installé dans son rôle de chat Pacha !

    Quand on voit les photos du jour j, comme du jour j+1 dans sa nouvelle maison,

    il paraît complètement chez lui !

    A croire que c'est lui qui y accueille ses nouveaux propriétaires !!

    Un grand merci à eux pour les nouvelles et photos.

     

     

    Lody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle Famille

     

     

     

     

     

     

     

    Et pourquoi pas prendre le contrôle des télécommandes ? Il faudra que j'y réfléchisse...

     

    Lody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle Famille

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Lody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle Famille

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     En tout cas, déjà, tous les coins sont à moi !

     

     

     

     

     

     

     On pourrait croire qu'une priorité a été posée pour l'accès au lit...

    Seulement une illusion ?

     

    Lody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle Famille

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Découverte de mes nouveaux esclaves. Mwouais, ils ont l'air pas mal du tout...

    Bon alors, ça vient ce repas ? Ces câlins ?

     

    Lody dans sa nouvelle FamilleLody dans sa nouvelle Famille

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Les Chats Harets sont des chats domestiques retournés à l'état sauvage.

    Les connaître permet très probablement d'avoir une meilleure compréhension

    du comportement de nos chats domestiques.

     

    Voici un article qui apporte quelques éléments qui semblent intéressants :

     

     

    De la compagnie à l’errance…

    L’état des connaissances scientifiques sur le Chat Haret

    Source : site de la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly.

    http://cliniqueveterinairepontdeneuilly.fr/tag/presse-scientifique-chien-chat/

     

    Cette journée de formation, organisée par FormaVet en mai dernier et destinée aux vétérinaires, visait à présenter « l’état des connaissances scientifiques sur le chat haret ». (Par Brunilde Ract-Madoux, éthologue au refuge AVA).

     

    Le chat haret est un chat domestique, Felis sylvestris catus, retourné à l’état sauvage. Il n’a a priori pas de contact avec l’homme, mais des regroupements de chats sont souvent observés à proximité des habitations. La densité de chats regroupés varie la plupart du temps selon la disponibilité des ressources (abris, nourriture), souvent influencée par la présence de l’homme. On les retrouve dans tous les milieux, sur tous les continents. Connaitre et étudier le comportement des chats harets, errants, libres, permet entre autres de mieux comprendre le comportement du chat de compagnie, et d’offrir aux vétérinaires comportementalistes, ou aux comportementalistes, des outils pour conseiller les propriétaires de chats, notamment pour les aider à aménager au mieux le milieu de vie de leur animal.

     

    Edith Beaumont-Graff, vétérinaire comportementaliste, a passé en revue les modes de vie du chat et les comportements qui lui sont associés. Le chat domestique est présent dans des habitats très variés ; il a été étudié quasiment sur tous les continents par les scientifiques (Liberg et al., 2000). Les résultats de ces études s’accordent à dire que les chats se regroupent autour des ressources vitales. Plus les ressources sont abondantes et largement réparties, plus la densité de chats sera élevée (jusqu’à plus de 2000 chats/km²). Cette adaptation à des conditions écologiques très variées montre que l’espèce est douée d’une forte plasticité comportementale. Au cours de leurs observations, les chercheurs ont remarqué que les chats avaient de nombreux contacts et interactions positives entre eux, au sein des regroupements. La nature solitaire stricte du chat est remise en question… Les femelles ont tendance à rester dans leur groupe natal, les mâles se dispersent. Il existe une forme de coopération entre individus, et certains jeunes sont élevés par plusieurs femelles. Les individus étrangers ne sont pas forcément tolérés dans les groupes (Liberg et al., 2000 ; Macdonald et al., 2000). La vie en groupe a certains avantages, et les chats paraissent en tirer profit. Mais tous les chats n’ont pas la même capacité de vie en communauté, cette capacité varie selon leur expérience passée et leurs apprentissages : la dispersion, au moment du sevrage, serait un facteur déterminant. Les chats restant dans leur groupe natal auraient une plus forte tolérance pour leurs congénères.

     

    Les regroupements de chats ne sont pas tolérés par tous les humains. En effet, en milieu urbain, les nuisances sonores, sanitaires, et la prédation sont dénoncés par de nombreux citadins. L’impact de la prédation sur la faune aviaire est probablement important, bien qu’il soit très difficile d’estimer le nombre annuel d’animaux tués par les chats. En milieu insulaire, l’introduction des chats a fait des dégâts sur la faune, telle les oiseaux marins. Il y a aussi un impact sur les oiseaux des jardins. Différentes mesures, telles que des dispositifs sur les arbres, des plantes à odeur repoussantes, ou le confinement des chats, sont testées afin de préserver la faune dans les milieux à risque. Selon les pays, d’autres mesures sont mises en place, comme l’éradication de colonies de chats sur les iles.

     

    De nombreuses études scientifiques montrent que les zones de vie des chats, appelées domaines vitaux, ne sont pas défendues, et peuvent se chevaucher considérablement. Ce ne sont donc pas des territoires. Ces domaines vitaux ont des tailles variables, selon le sexe, l’âge, la saison de reproduction, la dispersion des ressources, le mode de vie nocturne ou diurne. En général, les domaines vitaux des mâles sont trois fois plus larges que ceux des femelles. En milieu rural, lorsque les ressources sont plus espacées, les domaines de vie sont plus grands (tailles variables : de 0,28 à 178 ha). Ces zones ont un sens très important pour le chat : odeurs déposées, routine, présence de congénères…

     

    Les signaux de communication chez le chat (visuels, olfactifs, auditifs, tactiles) :

    - Visuels : la position du corps, de la queue, des oreilles, la vitesse et la direction de la démarche sont de signaux bien visibles. Le port des vibrisses, la dilatation pupillaire, le clignement des yeux, la direction du regard, la tension musculaire, sont des signaux plus discrets… Ils interviennent dans toutes rencontres entre chats, ou entre chat et humain, lors de comportements amicaux, agressifs ou de signes d’apaisement par exemple. Les signaux émis lors de peur ou d’agression : myosis, mydriase, pilo-érection, miction, défécation, vidanges des glandes anales, salivation, sudation des coussinets…

    - Olfactifs : marquage urinaire, dépôt de fèces, griffades, frottement (sur des objets, ou entre congénères). Ils ont différentes sources comme les sacs anaux, les urines, les fèces, les glandes podales et les glandes sébacées (de la face et du corps).

    L’ensemble des signaux perçus par le chat va constituer le message. Ils sont impliqués dans différents contextes : la relation mère-jeune, la sexualité, les contacts, les situations de peur.

     

    Le comportement alimentaire et de prédation du chat haret :

    C’est un carnivore strict, qui répartit ses repas en 10 à 20 prises, de jour comme de nuit. Il se nourrit de petites proies. Le sevrage va conditionner la préférence ultérieure d’un aliment par les chatons. Les études ont montré qu’il n’y avait pas de réelle règle dans l’ordre de l’alimentation. Autrement dit, premier arrivé, premier servi ! Parfois, les mâles laissent les jeunes se nourrir en premier. C’est un chasseur solitaire et opportuniste. Le temps quotidien consacré à la chasse va dépendre de plusieurs facteurs : dispersion des proies, motivation, et expérience du chat. En moyenne, chaque succès de chasse va dépendre de 3 à 5 tentatives (Fitzgerald & Turner, 2000). Un chat bien nourri peut tout aussi bien chasser : la faim ne déclenche pas la recherche de proie, mais augmente la probabilité de mise à mort.

     

    Les comportements agonistiques et affiliatifs :

    Un des comportements agonistiques le plus utilisé chez les chats est l’évitement. Cela leur permet de ne pas rencontrer d’individus « indésirables ». Les domaines de vie des chats vivant dans un même milieu peuvent se chevaucher largement, mais ils ont tendance à ne pas exploiter les mêmes zones en même temps. Ils passent du temps à observer leur entourage, notamment pour repérer l’utilisation de leur domaine vital par les autres chats, ce qui permet d’éviter les rencontres avec les étrangers. Les agressions entre chats errants peuvent être fréquentes et dépendent de nombreux paramètres : la densité de chats, la quantité de ressources, la saison, ou encore la tolérance interindividuelle. Que ce soit pour refuser l’accès aux ressources à un étranger, pour se disputer une femelle, pour protéger un domaine vital, les comportements de menace entre mâles sont souvent spectaculaires, et très bruyants. Les séquences comportementales de menace peuvent être très longues, mais n’aboutissent pas forcément à un conflit avec contact.

    Chez le chat de compagnie, lorsqu’un nouveau chat est introduit dans un foyer où un autre réside, une fois la première période d’adaptation passée, il est conseillé d’ouvrir les portes pour faciliter la circulation, de leur offrir des postes d’observations et des cachettes. De plus, laisser les chats satisfaire leurs comportements, codes et rituels, peut aider à faciliter l’acceptation du nouveau venu. Intervenir peut accélérer les conflits et les combats, qui n’auraient pas forcément eu lieu. Tout dépend, bien sûr, de la tolérance individuelle et de l’expérience précoce et passée.

    De nombreux comportements affiliatifs existent, prise de contact, frottement (allomarquage), toilettage mutuel, repos en commun, relations préférentielles…

    Chez le chat, la période sensible, de l’âge de 2 à 8 semaines, est très importante dans le développement du chaton. C’est aussi la période de socialisation avec les congénères, et de familiarisation aux humains et aux autres espèces. Laps de temps crucial au devenir du chat adulte de compagnie, pour favoriser son adaptation et sa tolérance envers les autres individus.

     

    Le comportement sexuel : résultats d’études scientifiques (dont Natoli & De Vito, 1991) :

    C’est une espèce pour laquelle mâles et femelles ont plusieurs partenaires sexuels (polygynie/polyandrie). Cela permet, entre autres, d’augmenter la diversité génétique au sein des populations. Les femelles ont des ovulations provoquées lors de l’accouplement. Une des mesures intéressantes pour diminuer la taille des populations de chats errants est de pratiquer la vasectomie chez les mâles : les chats conservent leurs comportements reproducteurs, les mâles empêchent la venue d’étrangers dans la colonie, l’accouplement non fertile provoque 45 jours de pseudo gestation, il y aurait donc moins de captures de chats à faire.

     

    Le chat de compagnie :

    Son mode de vie est souvent imposé, qu’il vive uniquement à l’intérieur ou qu’il ait accès à l’extérieur. Le confinement lui est dicté, l’adaptation plus ou moins facile, selon son tempérament et son expérience précoce. Il est souvent le seul chat du foyer, donc vivant en mode solitaire, sans possibilité d’assouvir son activité de prédation. Il peut présenter des comportements gênants tels que morsures, griffures, attaques… il est important de lui fournir une alimentation proche de ses besoins, de nombreux petits repas (laisser la nourriture à disposition en continu), et une incitation à la recherche de nourriture (ex : balle ou labyrinthe distributeurs de croquettes).

    En saison de reproduction, le chat non stérilisé peut changer brutalement de comportement. Le propriétaire peut s’en étonner : marquages urinaires, agressions redirigées, ou conflits entre chats peuvent apparaitre. De plus, les chats errants ou du voisinage peuvent être des éléments perturbateurs pour le chat de la maison, s’ils approchent trop près de son domaine de vie, ou si des rencontres ont lieu dans le jardin. De là découlent des répercussions négatives telles que de l’anxiété, manifestée par de l’irritabilité, de l’agitation, des agressions, une hyper vigilance, un refus de sortir, des symptômes organiques (ex : cystites) ; ou de la dépression, manifestée par de l’inhibition, de la boulimie, des séquences de léchage compulsif, des vocalises ou des fugues.

    Il est conseillé d’aménager au mieux le milieu de vie du chat, en exploitant la surface verticale, en favorisant des cachettes, en mettant à sa disposition plusieurs points de nourriture, et une litière dans un lieu calme et sécurisant. En cas de cohabitation, il faut d’autant mieux aménager le lieu de vie, et multiplier points de nourriture et litières.

     

    Références :

    - Fitzgerald B. M. & Turner D. C., 2000, “Hunting behaviour of domestic cats and their impact on prey populations”, In : The Domestic Cat, the biology of its behaviour. Turner D.C. and Bateson P. (2nd Ed.), Cambridge University Press, pp. 152-175.

    - Liberg O., Sandell M., Pontier D. & Natoli E., 2000, “Density, spatial organization and reproductive tactics in the domestic cat and other felids”, In : The Domestic Cat, the biology of its behaviour. Turner D.C. and Bateson P. (2nd Ed.), Cambridge University Press, pp. 119-148.

    - Macdonald D.W., Yamaguchi N. & Kerby G., 2000, “Group-living in the domestic cat: its sociobiology and epidemiology”, In : The Domestic Cat, the biology of its behaviour. Turner D.C. and Bateson P. (2nd Ed.), Cambridge University Press, pp. 95-118.

    - Natoli E. & De Vito E., 1991, “Agonistic behaviour, dominance rank and copulatory success in a large multi-male feral cat, Felis catus L., colony in central Rome”, Animal Behaviour, vol. 42, pp. 227-241.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires