Nous sommes nombreux à cohabiter avec un, voire des chats.

Et bien sûr, ils nous sont à bien des égards, des plus familiers.

Pourtant, connaissons-nous vraiment ces animaux ?

Espèce carnivore, chasseresse, joueuse, nocturne (la nuit, villes et villages semblent appartenir aux chats !), grimpeuse, dormeuse, certes.

Mais encore ?

Mode de vie « naturel » :

Le chat appartient au groupe des félinés, sous-catégorie des félidés. L’espèce serait celle du felis silvestris. Il y a de nombreuses variétés d’animaux appartenant à cette espèce. En tous les cas, ce nom suggère un habitat naturel forestier, ou à tout le moins boisé. Il a commencé à cohabiter avec les humains fort probablement depuis les débuts de l’agriculture, notamment la culture et le stockage des graines & céréales. Il s’est montré fort utile pour chasser rongeurs et oiseaux, friands de ces mets.

C’est une espèce quasi-exclusivement carnivore, et les végétaux qu’ils absorberaient le plus seraient ceux qu’ils trouvent dans les intestins de leurs proies herbivores. L’appétence de certains individus pour « l’herbe à chat » (tous les chats n’en mangent pas nécessairement) pourrait s’expliquer par une aide à la digestion que cette consommation leur apporterait.

Le chat est un animal crépusculaire, tout comme les petites proies qu’il a pour habitude de chasser pour sa survie. Ses yeux sont adaptés pour capter le maximum de la lumière disponible dans la pénombre. Des cellules réfléchissantes au fond de la rétine leur donnent, selon l’angle de vue, ce regard phosphorescent étrange, probablement à l’origine de tout un tas de mythologies et croyances qui courent à son sujet.

Parmi ses priorités, il y a tout ce qui concerne la proclamation et la défense de son territoire. Pour marquer celui-ci, s’y sentir rassuré et prévenir les autres matous qu’il y a déjà un occupant qui a investi la zone, il dispose de plusieurs moyens :

Les griffades : c’est un marquage visuel, horizontal (au sol) ou vertical (sur les murs, angles et excroissances diverses), visibles pour les autres chats. C’est aussi un marquage odorant. Le chat y dépose des substances chimiques sécrétées entre ses coussinets. Un chat équilibré montre ce comportement régulièrement et sans excès. L’absence comme la trop grande fréquence des griffades peut-être un signe de difficultés vécues par l’animal (environnement perçu comme trop fréquenté ou apathie / asthénie)

Le marquage urinaire : le plus souvent exécuté par les mâles, mais parfois également constaté pour des femelles. Le jet d’urine est précis, et pour le moins odorant. Sur des supports verticaux, et lieux de passage. Objectif : annoncer aux congénères sa présence et informer que le territoire est occupé.

Le marquage facial : permet au chat de se sentir chez lui, et ainsi de diminuer son anxiété. Au-delà des objets, il marque aussi son petit monde, congénère, espèce amie avec laquelle (lesquelles) il partage son territoire. L’humain en fait bien sûr partie.